Point d'intérêt Verviers - Stèle de Verviers - Photo

Stèle de Verviers

Description

La stèle est placée dans le Square du Syndicat d’Initiative, rue Xhavée, en léger contrebas du Grand Théâtre.  Verviers ! Une ville, un cœur, une force aussi, une force que les ancêtres ont sans doute voulu marquer en ornant le blason de leur cité d’une branche de chêne portant des glands. De longue date, le Ban de Verviers fit partie du fiscus de Theux, puis du Marquisat de Franchimont au Pays de Liège. Et les Verviétois sont fiers de ces lettres de noblesse ! Tous les Verviétois, même ceux qui, à la Renaissance, se séparèrent de la métropole pour former des communautés indépendantes, avant de la rejoindre lors de la fusion des communes de 1977.  La Cité de Verviers est donc très ancienne et pourtant, de son haut passé, elle n’a guère conservé de souvenir précis. Son histoire prestigieuse commence au XIVe siècle par un développement progressif du travail de la laine. On crée, on organise la production, puis on conquiert les marchés de plus en plus lointains. C’est le début du capitalisme en dehors de toute contrainte co rporative. À ce moment, Verviers est assez forte pour obtenir le titre de « Bonne Ville » (1651), avec les privilèges inhérents. L’implantation est donc fermement enracinée et, à coups d’efforts sans cesse répétés, se réalise pendant les XVIIIe et XIXe siècles la constitution d’une industrie moderne. Certes, la Vesdre joue-t-elle un grand rôle dans cette implantation, mais il faut aussi souligner le travail acharné et souvent pénible des ouvriers anonymes de la région verviétoise, ainsi que l’opiniâtreté des entrepreneurs, ces grands « lainiers » que furent les Franquinet, les Simonis, les de Biolley, les Peltzer,…  Et puis, on ne peut passer sous silence le talent de ces ingénieux, à défaut du titre d’ingénieurs, inventeurs du XIXe siècle, qui contribuèrent à l’explosion économique de Verviers. Gilles-Joseph Lejoncq et ses mécaniques à carder ; William Cockerill, sa famille et ses assortiments de machines textiles ; Eugène Melen et son fameux « Léviathan », gigantesque machine à laver la laine… Bien des histoires, que le visiteur découvre à travers la scénographie du Centre touristique de la Laine et de la Mode.  C’est donc de ces temps de haute conjoncture que Verviers a gardé de précieux témoins, gracieux volumes architecturaux qui animent la Cité. L’Hôtel de Ville (1780), véritable château de ville, où l’architecture a recherché distinction, pureté et calme ;
l’église Notre-Dame des Récollets (1650), célèbre et chaleureux centre de pèlerinage à la miraculeuse Vierge Noire ;
le Théâtre (1897) au charme certain, tout en délicatesse ;
l’Harmonie (1834) et son kiosque ; la Grand Poste (1909), majestueuse, altière et fière ; la Gare (1925), hardiment posée par-dessus les rails…  Et l’âme de la ville se retrouve aussi dans ses rues bourgeoises aux riches façades comme celles de la rue des Raines, de la rue Jules Cerexhe ou de la rue des Martyrs ; dans les anciens volumes industriels aux lignes racées, aujourd’hui reconvertis ou en attente de reconversion : l’ensemble baptisé « Au Chat »,
les écuries Simonis, les usines Bonvoisin, l’usine Peltzer, dite
« Maison Closset », les Grandes Rames,… Et oui, la rénovation urbaine à Verviers plus qu’ailleurs peut-être - et c’est heureux - bat son plein, tant par le « public » que par le privé ; chapeau aux nombreux promoteurs immobiliers qui redécouvrent et remettent en valeur le charme de ces chaleureuses demeures.  Mais l’âme de Verviers, c’est également dans la vie, dans les goûts, dans les passions de ses habitants qu’il faut la découvrir. Ici ils sont tellement nombreux qu’il faut faire un choix. Si Verviers fut et est encore une ville industrieuse, elle fut et est encore imprégnée de talents artistiques. Et à tout seigneur, tout honneur, la musique a toujours eu ici la première place :
il suffit de citer ses enfants les plus primés, de Vieuxtemps, Lekeu,… jusqu’à Rapsat, Vallée, Houben et Maurane. Quant au Concours international de chant de Verviers, est-il encore besoin de le présenter, tellement sa renommée s’étend loin, jusqu’au fin fond de l’Asie.  Pépinière de talents de même dans le domaine de la peinture avec les maîtres artistes verviétois que furent les Pirenne, Füncken, Fabry,… mais aussi la vingtaine de verviétois qui, ici et de par le monde, s’exercent avec succès dans l’art de la bande dessinée ou de l’illustration : René Hausman, Raymond Macherot, Maurice Maréchal, Roger Leloup… Sans oublier non plus les peintres Adelin Guyot ou le fagnard Léopold Jacquemin, tous originaires de notre bonne ville. À Verviers, on peut encore être prophète en son pays !`  Pénétrons alors au cœur même du cœur de la cité, là où respire encore le folklore populaire, ce qui reste quand on a tout oublié. Avec le « Chat Volant », c’est faire revivre cette expérience fabuleuse, mais ratée, de bourgeois qui voulaient faire voler plus lourd que l’air, en l’occurrence un chat suspendu à des vessies de porc gonflées d’air. On a beaucoup ri de l’aventure, même si ses promoteurs avaient réfléchi un peu plus, peut-être la Montgolfière porterait-elle un autre nom ?  Le géant Bihin ne naquit pas à Verviers et pourtant son souvenir y est célébré dans une famille de géants d’osiers, dans la plus pure tradition des géants belges. Quant au Bethléem verviétois que conserve le riche musée des Beaux-Arts, c’est toute la mémoire des Noël de jadis qui revit chaque année dans cette crèche-village miniature, animée par de petites mains discrètes.  Enfin, on ne peut quitter Verviers sans avoir dégusté « lu lèvego »,
succulent boudin blanc aux raisins de Corinthe, « lu blanke dorêye », délicieuse tarte au riz et au macaron, « lu mitchot »,
célèbre gâteau dit de Verviers ou encore les « lunettes » du Jeudi-Saint.  Toutes ces spécialités et originalités (et bien d’autres encore), des associations vivaces de commerçants, un centre culturel et un syndicat d’initiative dynamiques sont là pour les faire découvrir, pour faire découvrir ce Verviers nouveau, ressuscité après la crise lainière si bien contée et illustrée dans le film
« Australia » de Jean-Jacques Andrien, le plus célèbre des cinéastes verviétois.  • Visitez le site de la Commune : www.verviers.be • Et celui de la Maison du Tourisme : www.paysdevesdre.be

Photos

Stèle de Verviers est à découvir dans les randonnées suivantes...

Randonnées de la Maison du Tourisme de Spa Hautes-Fagnes Ardennes PRO

© OpenStreetMap contributors

Localisation

Pays :
Belgique
Région :
Wallonie
Département/Province :
Liège
Commune :
Verviers
Localité :
Verviers
Date de création :
2018-04-09 12:45:03.62
Dernière modification
2018-04-09 12:45:03.62

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