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Aux sources de la Lhomme, entre Bras et Vesqueville, la Chapelle Notre-Dame de Lhommal s'élève dans les champs, à l'ombre d'un rideau d'arbres. Un chemin historique, le Chemin Neuf, sépare le sanctuaire de sa fontaine, dont l'eau bienfaisante guérirait les maladies des yeux et de la peau. La région ayant été fortement romanisée, il est probable que la Fontaine de Notre-Dame de Lhommal faisait déjà l'objet d'un culte à cette période.
Selon la légende, les habitants de Bras auraient découvert une statue de la Vierge dans le creux d'un chêne voisin de la source. Elle fut transportée à l'église paroissiale. Mais, le lendemain, elle avait regagné l'arbre, montrant ainsi son désir d'être honorée en cet endroit. Le chêne étant tombé, on érigea une chapelle pour abriter la statue. Deux constructions se succédèrent. Celle que nous voyons aujourd'hui fut bâtie en 1733. La date figure sur la façade, au-dessus des armoiries de Célestins De Jongh, abbé de Saint-Hubert de 1727 à 1760, et de sa devise : « Amore non Timore » (par l'amour et non la crainte). Autrefois, le pèlerinage du 8 septembre, fête de la Nativité, y drainait une foule considérable. À cette occasion, de nombreux pèlerins venaient se laver les yeux avec l'eau de la fontaine.
Marche
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