Comblain-au-Pont s’étire le long de l’Ourthe et de l’Amblève. Il s’écrivait jadis « Comblinen » (il subsiste encore le hameau de Comblinay à Comblain-la-Tour). Son nom vient de « confluentes », en latin. Il existe encore d’autres Comblain en amont : Comblain-la-Tour (confluent avec le Boé) et Comblain-Fairon (avec le Blocquay).
En réalité, à Comblain, il n’y a pas un pont, mais trois : les deux dans le quartier du Pont-de-Scay (sur l’Amblève et l’Ourthe) et celui situé au centre du village. Autre paradoxe, une tour couronne Comblain-au-Pont tandis que celle de Comblain-la-Tour (qui a connu son heure de gloire avec un festival de jazz qui a accueilli Ray Charles jeune) n’existe plus! Il y a de quoi y perde son latin…
La vallée a connu la prospérité grâce aux nombreuses carrières exploitées jusque dans les années 1950-1960. Aujourd’hui, il ne reste que quelques commerces, services et le tourisme comme ressources.
À gauche sur les hauteurs, se dresse la tour Saint-Martin. La tour a été reconstruite au milieu du 19e siècle par le curé Bodson, pour rappeler le donjon de la première forteresse érigée au début du 13e siècle, période à laquelle Comblain était situé aux frontières de plusieurs territoires en guerre.
La tour est entourée d’un cimetière, où les monuments révèlent l’amour des villageois pour la pierre.
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